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Marian Elorza participe à la réunion de la CRPM avec la Commissaire à la Cohésion et aux Réformes de l' UE pour analyser l' impact du Brexit dans les territoires atlantiques

Fecha de publicación: 

Irekia

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La Secrétaire Générale des Affaires Extérieures, Marian Elorza, a participé en qualité de représentante de la Présidence de la Commission Arc Atlantique (CAA) de la Conférence des Régions Périphériques Maritimes (CRPM), a une rencontre avec la Commissaire à la Cohésion et aux Réformes de l’Union européenne, afin de débattre sur l’impact du Brexit dans les territoires atlantiques. La réunion s’est tenue cet après-midi en mode virtuel, et d’autres membres de la CRPM y ont participé.

La représentante du Gouvernement Basque a rapporté à la Commissaire l’évaluation positive du « Brexit Adjustment Reserver » (BAR) par la CAA. Elle a mis en valeur l’approche territoriale de la proposition et a défendu le besoin de la doter de la plus grande portée. Elle a également souligné son inquiétude, partagée par les territoires atlantiques, sur ce que sera la distribution et la gestion du BAR, et sur le pouvoir discrétionnaire qui est accordé aux États atlantiques pour ce qui concerne les fonds. Elle a relevé que dans cette distribution, les principes communautaires de partenariat et de gouvernance multi-niveaux ne peuvent être oubliés.

Macro-région atlantique

En raison de l’inquiétude au sujet de l’impact du Brexit dans la façade atlantique et d’autres circonstances, la CAA s’est penchée sur les bénéfices éventuels d’une Macro-région atlantique et a conclu que l’heure était venue d’évoluer vers cette nouvelle structure.

Marian Elorza a indiqué à la Commissaire qu’une macro-région pourrait contribuer, d’un côté, à offrir aux territoires du Royaume-Uni qui seraient intéressés une plateforme pour la coopération avec les régions de l’UE, et d’un autre, à encourager une plus forte intégration des régions atlantiques basée sur les priorités établies dans leurs stratégies de spécialisation intelligente ou RIS3, comme c’est actuellement le cas dans la Macro-région Baltique. En outre, une Macro-région atlantique pourrait soutenir la création de nouvelles chaînes de valeur européennes, dans le domaine des énergies marines renouvelables, par exemple.

Pour terminer, la Secrétaire Générale a constaté le besoin de rassembler des forces et de mettre tous les moyens à la portée des régions atlantiques pour pouvoir poursuivre avec un niveau de coopération élevé entre tous les territoires du Royaume-Uni et de l’UE qui le souhaitent.